La conférence de lancement de la 16e édition de la Champions Cup Rekupo s’est tenue, mercredi dernier, au Musée national du sport. Pour la troisième année de suite, Nice accueillera les finales, les 19 et 20 mai, à l’Allianz Riviera.
C’est l’opportunité d’une vie pour des milliers d’enfants. Qui n’a jamais rêvé un jour, en tant que jeune footeux, de participer à un tournoi de telle renommée nationale ? D’avoir l’opportunité d’affronter des équipes professionnelles. De représenter sa ville, sa région dans un stade de notoriété européenne. En somme, faire comme les grands que l’on voit à la télé.
Cette compétition – la Champions Cup Rekupo, initiée par Jean-Christophe Marquet (ex-footballeur professionnel), reprend ses droits dès janvier prochain pour une 16eédition. En 2010, lors de son lancement, 60 clubs « seulement » de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avaient participé à l’évènement. Aujourd’hui, ils sont 650.
Une croissance exponentielle qui témoigne d’un principe fort d’inclusivité et de partage. Pour cette nouvelle édition, 6 600 enfants sont concernés, autour de trois catégories d’âge : U9, U11 masculin et U13 féminin. Ils viennent de partout en France et n’alimentent qu’un seul rêve : jouer la finale à l’Allianz Riviera, les 19 et 20 mai prochains.
Un encadrement idéal pour les jeunes sportifs
Pour l’occasion, Jean-Christophe Marquet peut compter, de nouveau, sur un soutien de taille de quelques confrères de la discipline. Un staff composé de plusieurs anciens footballeurs professionnels tels que Fabien Laurenti (ex-OM), Patrick Barul (ex-OGC Nice), Mickaël Marsiglia (ex-AS Cannes) ou encore Steeve Elana (ex-Brest, LOSC). « Je reste persuadé que dans le sport collectif, nous pouvons retrouver toutes les valeurs qui nous permettent de vivre en communauté, comme apprendre le respect de l’autre« , a déclaré le champion d’Europe 1993 et consultant RMC Eric Di Meco, présent pour l’occasion.

Pour l’ancien gardien de but Steeve Elana, le but est d’abord « d’aider à démystifier l’évènement car il y a parfois une certaine forme de pression naissante« . Il ajoute : « Il faut que les gamins se rendent compte que nous aussi on est passés par là et donc qu’avec du travail on peut y arriver« .
Jean-Christophe Marquet insiste sur l’importance de former avant tout les jeunes citoyens de demain. « Sur 7000 gamins, on sait qu’il y en a peut-être un ou deux qui vont réussir, et on leur souhaite. Pour le reste, ils vont devenir des hommes et des femmes, des citoyens de demain. Donc on essaye de mettre le maximum d’outils pour que le monde de demain soit meilleur pour eux« . Et d’ajouter : « Pendant la Champions Cup, les petits peuvent parler d’un but le lundi, mais aussi d’un quiz, d’un tri sélectif, d’un comportement… Pour nous, c’est une manière d’enrichir le cerveau de l’enfant« .
Ouverture aux DOM-TOM : une première historique
Nouvelle édition, nouveauté sur le départ. Pour la première fois depuis son existence, la compétition s’étend au-delà de la France métropolitaine et va trouver comme point de départ la Martinique. Pour Jean-Christophe Marquet, cette étape s’enregistre comme la continuité de tout le progrès réalisé jusqu’à présent. « La compétition a grandi de 60 à 650 clubs en France. Ce modèle mérite que tous les enfants le partagent. Quand EcoDDS (le partenaire écologique de la compétition, NDLR), nous propose de partir en Martinique, c’est une chance de réaliser le rêve de ces enfants et leur faire vivre une expérience unique« .
Une première en dehors de la France métropolitaine qui laisse présager un futur international pour les prochaines éditions ? « Oh oui, on garde cela dans un coin de notre tête… » assure l’ancien défenseur.

Le coup d’envoi de la 16e édition sera donc donné à Fort-de-France, le 17 janvier 2026. Avant huit autres étapes régionales à travers la France – dont un détour dans le Var (au Pradet, 15 et 16/02), juste après la Martinique.
Le développement du football féminin au cœur des valeurs
A travers sa forte identité, la Champions Cup intègre aussi le développement du football féminin comme une valeur fondamentale. En 2025, la catégorie U13 féminin a participé à la compétition pour la toute première fois.
Cette année, entre le corps arbitral et l’ensemble des joueuses concernées, l’aspect féminin est particulièrement représenté. Jean-Christophe Marquet se dit « fier » de soutenir le développement du football féminin au travers de sa compétition : « Nous avons intégré les catégories féminines dès la 4eédition (au départ les U15 F participaient). On est fiers de soutenir le football féminin car il est existant et on remarque du très beau jeu dès le plus jeune âge. On est passés par la suite aux U13 F car on voulait offrir aux recruteurs la possibilité de recruter dès le plus jeune âge. On imagine aujourd’hui une TeamFrance féminine, on y travaille et ça risque d’être une surprise pour les années futures« .
Cette nouvelle édition devrait tenir toutes ses promesses et l’engouement reste de taille à quelques semaines du coup d’envoi. Une « grande fierté pour la Ville de Nice« , comme l’affirme José Cobos, conseiller municipal délégué à l’Evènementiel sportif et à l’Accueil des compétitions sportives internationales. « Nous sommes très contents de savoir que, partout en France et dans les DOM-TOM, les jeunes savent que la finale se jouera ici, à l’Allianz Riviera« .
L’année dernière, le RC Strasbourg Alsace F a remporté la première édition féminine version U13. Et si les petites niçoises parvenaient, cette année, à prendre la couronne à domicile ?



