Pro D2 : Le Stade Niçois passe au travers de son match crucial face à Valence-Romans

Le Stade Niçois s’incline en toute logique à domicile face à Valence-Romans (19-24). Un match que les hommes d’Alexandre Compan vont devoir oublier au plus vite.

Il y a des matchs où il n’y a quasiment rien à retenir. Celui-là en fait partie. Le Stade Niçois s’est inclinée sur sa pelouse après deux victoires consécutives (face à Mont-de-Marsan et à Aurillac). Si ce n’est un pack d’avants assez conquérant, la ligne arrière a été muette. Les Valentinois en ont profité pour s’imposer (19-24).

Le début annonce la couleur

Mariano Taverna, le coach des avants, l’avait annoncé en avant match : « C’est un match qui vaut huit points ». Et quand les supporters voient la qualité de l’entame, le match risque d’être compliqué. Les Niçois encaissent un essai en première main après un renvoi mal négocié par Louis Suaud (0-7, 2e).

« On ne peut s’en prendre qu’à nous mêmes », déclare Alexandre Compan en conférence de presse. « Nous avons couru après le score tout le match. Nous avons tout donné à Valence-Romans. Eux, ils ont fait le match qu’il fallait faire. »

Contraste entre avant et arrière 

Le seul point positif de cette soirée est le pack d’avants. Mise à part quelques fautes, ils ont su mettre leur équipe dans l’avancée à l’image de l’égalisation de Luvuyo Pupuma (7-7, 15e). Les arrières, eux, n’ont pas su en profiter. La blessure de Christian Erasmus en est une des causes. L’ailier est victime d’une commotion sur un ballon aérien. 

Le banc en 6-2 est obligé de s’ajuster. Jules Solinas, normalement prévu pour rentrer en demi de mêlée à la place de Thibault Dufau, fait son entrée à l’aile, un poste qu’il n’a jamais occupé cette saison. Cela se remarque de suite dans son placement. Malgré la sortie de Lucas Meret (numéro 10 valentinois) sur commotion, les Romanais en profitent pour occuper le second rideau notamment en deuxième période.

Aucune révolte 

À la mi-temps, les Niçois sont menés (13-16). Une réaction est attendue mais ne viendra pas. Valence-Romans occupe parfaitement le camp azuréen par l’intermédiaire de Joris Moura et Anatole Pauvert notamment. Au contraire, les jeux au pied de Paul Auradou, Romain Riguet et Thibault Dufau sont beaucoup trop imprécis.

Le Stade Niçois n’obtient que 4 munitions dans les quarante mètres valentinois sur toute la seconde mi-temps. Ces occasions ont toutes été avortées par la défense adverse. Surtout dans le couloir des cinq mètres où les Aiglons se font pénaliser à deux reprises dans le ruck : la première sur un grattage, la dernière sur un soutien offensif qui va au sol (81e). La fin du match est sifflée par Adrien Marbot. Les hommes d’Alexandre Compan prennent un petit point de bonus défensif avant trois matchs qui s’annoncent plus que compliqués : déplacements à Dax puis Montauban avant la réception de Brive.

Bastien Rague

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