Pro B : Antibes s’incline dans les derniers instants à Pau-Lacq-Orthez (92-87)

Antibes s’incline d’une courte longueur (92-87) à l’Élan Béarnais. Trop peu constant en première mi-temps, la réaction n’aura pas suffi. Les hommes de JD Jackson signent une deuxième défaite en trois matchs de Pro B.

Les matchs se jouent parfois à des détails. Celui-ci en faisait partie. Les Sharks d’Antibes signent leur seconde défaite en trois matchs de Pro B. Au vu de la première mi-temps, les fans de basket pensaient à une large victoire des Béarnais. Ils ont finalement eu droit à une partie plus qu’accrochée où l’issue s’est dessinée dans les toutes dernières secondes.

À deux vitesses

La première mi-temps des Antibois est relativement moyenne, en tout cas pas suffisante pour prendre le score et imposer leur jeu. D’abord très adroits dans le premier quart-temps à longue distance, notamment par l’intermédiaire d’Antoine Eito, les Sharks ont subi le défi physique dans un Palais des Sports relativement bruyant.

Dans le second quart, c’est l’inverse. Les hommes de JD Jackson commencent à faire mal offensivement dans la raquette mais perdent l’adresse au shoot extérieur. Les Palois, eux, continuent à remporter le défi physique en mettant dedans à longue distance. Le jeu des Vert et Blanc est plus varié mettant à mal une défense antiboise trop perméable : « 48 points à la mi-temps, ça ne doit pas être dans nos standards », relève Antoine Eito. Le banc ne fait pas beaucoup de différence et il y a énormément de déchets aux lancers francs (1/6).

Le début du réveil

La seconde période commence et les supporters ont l’impression de voir un tout autre match commencer. Antibes inflige un 11-2 en deux minutes et mène au score pour la première fois (52-50). La tension grandit avec ce débat sur la faute de Samir Gbetkom à l’encontre de Christopher Ledlum. Quelques minutes plus tard, les Béarnais repassent devant sur une séquence à sens unique : panier à deux points avec la faute, rebond offensif sur le lancer et shoot longue distance derrière (63-62).

Un chassé-croisé s’effectue au tableau d’affichage. Les équipes se rendent coup pour coup tant dans la raquette qu’à trois points. Cette fin de rencontre va se jouer à des détails : des pertes de balle comme celle qui permet à Gaylor Green de marquer (77-78) ou une défense perméable laissant Christopher Ledlum seul à trois points face au panier (80-79). Le shoot de Bastien Pinault et le rebond offensif de Sitraka Raharimanantoanina assoment les Antibois (87-81). Mais Antoine Eito remet ses coéquipiers dans la rencontre avec un shoot à trois points et une faute obtenue quelques secondes plus tard au même endroit (87-87).

La teigne Christopher Ledlum

C’est le New Yorkais de 23 ans qui refait mal avec un tir longue distance (90-87). Les hommes de JD Jackson ont l’occasion de revenir, mais la tactique n’a pas été comprise par tout le monde : « On fait deux plays d’affilée avec Bubu (Palo) et moi qui fonctionnent bien. On veut le faire sur le dernier play et on ne le fait pas », déclare avec frustration Antoine Eito. Les gros rebonds offensifs de Sitraka Raharimanantoanina scellent le score. Défaite des Sharks au Palais des Sports (92-87).

Le coach JD Jackson reste plutôt fier de son équipe en après-match. C’est encourageant pour la suite du championnat qui s’annonce bien chargée : « C’est positif dans l’intention, dans la qualité de jeu. Derrière, c’est Rouen, Boulazac et Roanne. Je ne sais pas qui a fait le tirage. On joue à un rythme Coupe d’Europe. On va jouer seize matchs en deux mois. Il faut se rôder et rester au contact du groupe de tête. »

Bastien Rague

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