Ce mercredi soir, l’OGC Nice s’est incliné face à l’AS Roma (1-2) pour le
compte de la première journée de Ligue Europa. Une défaite frustrante qui
prolonge la mauvaise série niçoise, sur la scène européenne.
L’OGC Nice voulait faire table rase du passé et oublier sa campagne de Ligue
Europa 2024-2025, c’est manqué !
Les Aiglons recevaient à l’Allianz Riviera, ce mercredi soir, les Italiens de l’AS Roma.
Après la claque reçue face à Brest, samedi sur la pelouse de Francis-Le Blé, les
hommes de Franck Haise devaient montrer un tout autre visage face à un
adversaire d’un autre calibre. La Roma, quant à elle, est sortie victorieuse du
derby contre la Lazio (1-0), et arrive en pleine confiance pour ce match.
Un début de match pauvre techniquement
Le public était au rendez-vous ce mercredi soir ! Près de 23 000 personnes étaient
présentes pour cette belle affiche européenne. Si ce match semblait alléchant sur le
papier, le début de la rencontre fourni par les deux équipes était loin d’être parfait.
Sur les 30 premières minutes de la rencontre, il y a eu très peu d’actions à se
mettre sous la dent, de part et d’autre. Pour le GYM, la frappe d’Antoine Mendy, du
pied gauche, à la dixième minute, est le seul petit frisson sur la cage romaine. Sur
plusieurs contre-attaques, les Niçois ne sont pas assez tranchants, à l’image de
Jérémy Boga, qui ralentit le jeu, en attente d’une solution.
Il faudra attendre la 38eme minute de jeu, pour avoir le premier vrai frisson de la
rencontre, et il n’est pas niçois. Sur un centre de Kostas Tismikas, Gianluca Mancini
ouvre le score pour la Louve. Le défenseur romain est signalé en position de hors-
jeu. Première grosse frayeur pour la défense niçoise, qui, jusqu’ici, était impériale
face aux quelques offensives italiennes.
Une première mi-temps qui aura été marquée par le faible niveau technique des
deux équipes. Le symbole de ce déchet technique est les 80 % de passes réussies
par le GYM, lors de ce premier acte. Un pourcentage bien trop faible pour espérer
s’imposer.
Un retour des vestiaires catastrophiques des Aiglons
Le coach romain, Gian Pierro Gasperini, décide de faire rentrer son capitaine
Lorenzo Pellegrini à la place de Stephan El Shaarawy. Un choix payant puisque le
visage de son équipe va complètement changer au retour des vestiaires. Après
deux erreurs successives de relance de la part d’Yehvann Diouf, les Niçois
concèdent un corner. Sur ce coup de pied arrêté, Evan Ndicka ouvre le score
(51 ème ) sur un super service de Lorenzo Pellegrini.
Quelques instants plus tard, Nice coule et concède un second but (55 ème ). Un
magnifique centre du grec Kostas Tsimikas conclut par une reprise de volée de
Gianluca Mancini. Le défenseur central a dépassé ses fonctions pour venir tromper
le portier niçois sur ce contre. En quelques minutes, Nice a coulé comme à Brest
ce weekend.
Un pénalty pour redonner de l’espoir
Les Romains ont frappé très fort en moins de cinq minutes. Les Niçois sont
paniqués à l’image de leur portier Yehvann Diouf, qui enchaine les erreurs de
relance. Alors que les Italiens se dirigent vers un succès plutôt tranquille, une erreur
de jeunesse va tout relancer. Antoine Mendy se projette vers la surface adversaire.
Si le ballon semble être perdu, le jeune offensif de 21 ans, Niccolò Pisilli, percute le
défenseur niçois dans la surface et concède un penalty.
Terrem Moffi, rentré à l’heure de jeu avec Jonathan Clauss, transforme ce penalty
et redonne espoir à tout le stade (77 ème ). Les Aiglons reviennent à une longueur de
l’adversaire (1-2). Le GYM n’a jamais été aussi offensif du match, et multiple les
ballons vers l’avant. Malheureusement pour les hommes de Franck Haise, cet élan
ne suffira pour revenir au score et ils doivent s’incliner sur leur pelouse pour leur
entrée en lice dans cette compétition.
Une défaite qui laissera un goût amer face à une timide équipe de Rome, ce
mercredi soir. La deuxième journée arrive dès jeudi, avec un énorme déplacement
en Turquie, sur la pelouse de Fenerbahçe (18 h 45). Avant cela, il y aura la
réception du promu, le Paris FC, dimanche à 15 heures.
Thomas Chastang