L’OGC Nice s’est lourdement incliné face à Marseille

Humilié. À l’occasion d’un derby de la Méditerranée particulièrement attendu, le Gym s’est lourdement incliné (1-5) face à l’OM. Une débâcle à oublier.

Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne. Jusqu’à présent, les Niçois avaient toujours retenu ce proverbe à l’Allianz Riviera. Cette fois, ils ont été dépassés puis assommés face à des Marseillais réalistes (1-5).

La fête a été au rendez-vous, dans un Allianz plein à craquer. La tribune Sud Populaire fête ses 40 ans cette saison. C’est face à Marseille qu’ils ont décidé de célébrer particulièrement cet anniversaire. Et de quelle manière ! Tifos de grande classe au coup d’envoi, craquages de fumigènes, chants…

La rencontre a même été interrompue à la 85ᵉ minute, lorsque des feux d’artifices ont éclairé le ciel noir azuréen.

Nice n’a pas répondu à l’appel

Mais les joueurs niçois n’ont pas répondu aux attentes imposées par l’occasion.

En première mi-temps, Nice a globalement légèrement dominé, sans jamais trouver la faille. Moffi et Bard ont chacun manqué un face-à-face, face à un De Lange impérial.

Marseille, de son côté, a été plus réaliste et opportuniste face à des niçois, toujours en grande détresse défensivement.

Aubameyang a ouvert la marque sur corner tôt dans cette partie (10e). Greenwood a doublé la marque d’une frappe légèrement déviée ensuite (35ᵉ).

Une seconde mi-temps à sens unique

Puis en seconde mi-temps, Nice n’a plus existé.

Greenwood a de nouveau fait le show en début de seconde et alourdi la marque d’un superbe enchaînement à l’entrée de la surface (53ᵉ).

Aubameyang, buteur en première, a délivré deux caviars par la suite. D’abord pour Weah (58ᵉ), sur la droite. Puis pour Paixao (63ᵉ), sur l’aile gauche.

Sur chacun de ces trois buts, la défense niçoise a fait preuve d’une impuissance couplée à une passivité assez remarquable. La meilleure attaque du championnat a su faire ressortir les lourds défauts du Gym. Diouf, intéressant depuis quelques rencontres, n’a jamais été aidé par sa ligne défensive trop souvent percée.

Une défaite 1-5, lourde de sens, mais qui n’a pas gâché la fête de la Sud Populaire. Lorsque l’arbitre a sifflé la fin du match dés la 90ᵉ minute et pas une de plus, la tribune a continué à chanter. 40 ans, l’occasion est belle. La fête sur le terrain beaucoup moins.

Alexis Navarro

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