L’AS Cannes empoche la victoire dans un derby endiablé (3 sets à 1)

Les Niçois recevaient leur voisin de l’AS Cannes en huitième journée de Marmara Spiker Ligue. Douzième au classement, les visiteurs empochent la victoire 3 sets à 1. Dans un derby enflammé, les Dragons passent à la neuvième position.

Le Nice Volley-Ball accueille son voisin azuréen de l’AS Cannes en huitième journée de Marmara Spiker Ligue ce jeudi 27 novembre. Soir de tapis rouge, un derby bouillant soldé par une victoire trois sets à un des Cannois. Les joueurs de Constant Tchouassi pourtant à l’extérieur sont ici chez eux et ils le clament haut et fort. Au coup de sifflet, ils communient avec les supporters ayant fait la quarantaine de km pour les soutenir. Mission réussie, ils se seront fait entendre tout du long. Un brin chambreurs, ils hurlent en fin de match : “on n’est chez nous”. Forcé de constater qu’ils ont raison. Le MVP du match est leur numéro 7 Motta Paes Kellian avec 15 points marqués.

Coup pour coup

Les visiteurs du jour ne sont pas venus en touristes et empochent le premier set 27 à 29. Un derby ça ne joue pas, ça se gagne. Les deux équipes l’ont bien compris. Une ambiance endiablée dans la salle Palmeira. Un début de set serré où les Cannois mènent au score. Ils vont même avoir jusqu’à +4 avant un temps mort du coach niçois Brice Donat. Nice rattrape un temps son retard, en prenant l’avantage à 14-13. Leurs voisins ont du mordant et reviennent à égalité, rien n’est joué. Un set interminable. Le public retient son souffle. Les Cannois s’imposent finalement au bout du suspense 27 à 29 sur une faute de réception des Eagles.

Un set à sens unique

Piqués au vif, les hommes en bleu répondent sur le terrain. Le premier set leur ayant échappé de peu, ils attaquent fort. Menant les Blancs du bout du nez. Un David Dulski des grands soirs montre l’exemple à ses coéquipiers. L’écart s’est définitivement creusé avec 7 points d’avance pour les visiteurs. Ils envoient valser les Blancs. Le public donne de la voix et profite du spectacle proposé par leurs joueurs. Le score est fleuve 25 à 18, le public entonne en chœur un “qui ne saute pas n’est pas niçois”.

Une piqûre de rappel

Les Dragons ont du feu dans les bras. Leur objectif est de plumer l’aigle. Ils démontrent d’entrée que le deuxième set est derrière eux. Ils mènent constamment là ou les Niçois subissent. Les cannois remettent les pendules à l’heure avec une domination totale. L’écart semble à jamais irrattrapable. Le public le sent en se laissant endormir avec quelques sursauts d’orgueil. Les esprits s’échauffent. Les changements de Brice Donat ont du mal à redynamiser l’effectif.  Le ciel leur tombe sur la tête. Le troisième acte est plié avec un score fleuve de 15 à 25.

Une défense qui bat de l’aile

Les Cannois ne sont pas venus pour faire une promenade. Ils envoient en balade les Niçois. Dominant le quatrième set de bout en bout. Les bleus s’avèrent imprécis à l’image de Shay Liberman envoyant son service en tribune. La frustration gagne du terrain. Le public assommé ne répond plus aux appels du speaker. À l’inverse des supporters des Dragons qui exultent. Assommés, tel est l’état des fans des Eagles. Une rage anime les Blancs à l’image de Massimo Luciano leur libéro. Les poings serrés, le cri rageur et le regard tourné vers ceux ayant fait le déplacement. Il exulte. C’est acté. Ils ont battu le voisin. Ils stoppent la série des Niçois et doublent leur voisin au classement. Ils passent neuvièmes avec 9 points.

Chloé ROBIN

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