À 14 ans, Stefania Gladki est déjà considérée comme une prodige du patinage artistique. Annoncée comme la promesse française des JO d’hiver de 2030, la Franco-Russe rêve de briller devant son public.
Originaire de Moscou, Stefania Gladki est arrivée à Nice il y a quelques années. Alors âgée de 4 ans, elle choisit le patinage artistique et le froid pour pallier à des allergies récurrentes. Tombée sous le charme de la capitale azuréenne, la jeune patineuse s’entraine dans le club du NBAA (Nice Baie des Anges Association). Ici, elle trouve tout ce dont elle a besoin pour devenir meilleure. Ses entraîneurs Cédric Tour et Rodolphe Maréchal l’aident pour la technique et les programmes. Ces derniers sont considérés comme “indispensables pour son développement” par sa famille et “rien de tout cela ne serait possible sans eux”.
À même pas 15 ans, Stefania est championne de France 2025 et finaliste au Grand Prix juniors. Des résultats qui ne passent pas inaperçus. Malgré son jeune âge, son nom est déjà évoqué comme une belle promesse pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2030 à Nice et dans les Alpes françaises.
Stefania Gladki’s marvellous Moulin Rouge free skate, which has her currently sitting in second place with five skaters to come 🇫🇷 #JWorldFigure pic.twitter.com/nhwREVJBeM
— jr skaters archive (@jrskating) March 1, 2025
Aborder les Jeux étape par étape
“Cela me plait qu’on me parle déjà des Jeux Olympiques de 2030 mais je n’y pense pas beaucoup actuellement. Ça reste comme un projet pour le futur”, confie directement Stefania. La jeune prodige compte aborder sa préparation saison par saison. Actuellement, les olympiades de 2030 n’ont pas un impact sur sa motivation et son état d’esprit pour ses futures échéances.
Dans les prochaines semaines, Stefania a pour ambition de faire un podium en Grand Prix et aux Championnats du monde juniors. Les JO de 2030 seront un aboutissement de son travail fourni sur les cinq prochaines années.
Une pression sous contrôle
“J’adore quand il y a beaucoup de gens qui me regardent patiner, particulièrement à la maison”, affirme la Niçoise. L’idée de performer devant son public, sur une nouvelle patinoire pouvant accueillir jusqu’à 7 000 personnes, ne lui fait pas peur, bien au contraire.
“À cet âge-là, tu grandis. Il faut toujours adapter les sauts et les figures au corps. Cela peut être très compliqué mais Stefania est une bosseuse”, explique Pavel Gladki, père de l’adolescente. Considérée comme le futur de sa discipline, la pression ne l’atteint pas et peu de craintes entourent la famille. “Nous sommes plutôt tranquilles par rapport à tout cela. Elle patine depuis toute petite. Elle est habituée à tout ce qui se passe autour d’elle”, souligne ce dernier. “On espère qu’elle va atteindre ses buts. Nous continuerons de la soutenir peu importe ses choix. L’important c’est qu’elle soit heureuse et pour l’instant, le patinage l’aide à se sentir mieux”, conclut le père de Stefania.
Le défi d’une vie
“Pour le moment, je veux patiner jusqu’aux JO de 2030, briller à la maison et m’arrêter. J’aimerais ensuite exercer dans la médecine du sport ou juste faire des shows, mais peut-être que je changerai d’avis à l’avenir”, déclare la jeune fille. Possiblement le défi d’une vie. Rayonner et partir une fois la quête accomplie.
Baptiste Eychenne